"Mon travail multimédia récent se veut un passage entre le monde personnel et affectif et la réalité dite objective. Je cherche à multiplier les possibilités d’une action sensible sur l’espace mental à travers les outils multimédia et les formes de représentation qui en découlent. C’est un travail en constante mutation dans lequel se rencontrent des techniques et des procédés multiples et que je définis comme le travail multimédia d’un artiste peintre".

La culture latino-américaine dont est originaire Marko Echeverria, est imprégnée de magie et mysticisme.
C’est cet aspect qu'il propose d’illustrer à travers ses oeuvres multimédia, en créant des pièces hallucinatoires qui stimulent l'imaginaire.
Dans un texte d’Alexandre Rouhier (pharmacologue et ésotériste 1875-1968) au sujet des effets du Peyotl (cactus hallucinogène qu’on trouve en Amérique latine) on peut lire : « …Et qui subit, émerveillé et inquiet, l’orgie sans fin et toujours renouvelée de ces émouvantes pyrotechnies ! Ces phénomènes ne pouvaient être attribués qu’au dieu du Feu et de la Lumière… ».
De même, en utilisant des techniques sophistiquées relevant, elles aussi, du feu et de la lumière, Echeverria tente de provoquer des sensations qui déclencheront un doute sur notre perception du réel.

Marko Echeverria réalise une vidéo pour le spectacle de Martin Matalon, compositeur, pour une production Ars Nova. "La Rosa" créé au festival d'Ile de France le 6 octobre 2011 sera jouée au CNAD Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris.