La fenêtre











Mémoire vive 

La fenêtre,

Chaque jour est comme une longue attente,
Chaque seconde comme une goutte d’eau,
Qui coule infinie dans mon cœur.
Je ne sais pas pourquoi,
Mon amour,
En regardant pas le fenêtre,
Je ne vois que des rues,
D’autres fenêtres, d’autres murs.
Où sont donc passés les horizons colorés,
Mes arbres parfumés, l’odeur d’eucalyptus,
Qui emplissaient mon corps de mille sensations.
Je ne reconnais plus le bruit du vent sur les feuilles,
Lorsque j’ouvre la fenêtre.
Je ne retrouve plus le chant des cigales.
Où donc est passé ma liberté,
Où donc m’as-tu emmené mon amour,
Pour que je m’impatiente chaque jour,
De retrouver la longue histoire de nos cœurs.
La seule chose qui me réconforte,
Ce sont les longues lettres de ma mère.
Elles me racontent la vie là-bas,
Ses pleurs sont aussi profondes que les miennes.
Où donc nous sommes nous perdus mon amour.




 














A plusieurs occasions ma mère nous parlé de cette ville, située en Auvergne, qui a été sa premère confrontation en dehors de son pays. Cette ville je ne la connais. Il y a quelques années je l'ai traverssée sans m'y arrêter. Pourtant, c'est là que je suis né. Elle nous racontait, de temps en temps, lorsque quelques phrases échappaient du passé, que l'hiver y était rude, qu'il y avait une fenêtre d'où elle voyait la pluie tomber. Elle n'avait qu'une hâte c'était de retrouver son pays, sa famille, et ses amis, qui étaient ailleurs.

   
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